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Reverchon
SéCURITé
Publiée le 11/11/2005
 
  Reverchon comparaît pour homicide involontaire. 
par Simon Bourlet

Le constructeur d'attractions français Reverchon et le parc anglais Light Water Valley comparaissent tout deux pour homicide involontaire, ayant entraîné la mort d'une jeune fille âgée de 20 ans dans une montagne russe de type Spinning-Coaster. Les faits remontent en 2001. 

Un premier wagon du roller coaster baptisé Tree Top Twister ne parvient pas à franchir un des sommets du parcours. Il est immédiatement bloqué par un système d'anti-retour, connu sous le nom d'anti-roll back. Un second wagon est immédiatement bloqué par des freins de sécurité dits freins de mi-parcours. Dans celui-ci, Gemma Savage et son ami Joseph Shimmin, tout deux alors jeunes étudiants en biomédecine. Un troisième wagon vient les percuter à 50 km/h.

Elle, meurt le lendemain succombant à un traumatisme crânien. Trois autres personnes seront blessées.

Les résultats de l'enquête judiciaire effectuée l'année dernière ont révélé que le système de sécurité permettant l'arrêt du troisième véhicule avait été débranché.

L'entreprise Lightwater Valley Attractions Ltd est accusée d'avoir failli Ã  assurer la sécurité de ses visiteurs, dans la mesure de ce qui lui était possible de faire.
Eric Butters, électricien du parc est accusé de ne pas avoir pris les bonnes mesures pour assurer la sécurité des personnes, qui, le procès le dira, ont pu Ãªtre affectées par ses actes et ses oublis.
L'entreprise française Reverchon quant à elle, est accusée d'avoir livré un équipement sans s'assurer qu'il ait été conçu et construit pour être sûr dans n'importe quelle condition.

Les plaintes seront entendues dès le 18 novembre prochain au tribunal d'Harrogate, mais il est possible que l'affaire soit menée au tribunal du comté de York. Dans le premier cas, l'amende maximale pourrait s'élever Ã   30.000 euros. Dans le second cas, l'amende maximale pourrait être une amende "illimitée".

Ces événements rappellent à quel point l'erreur humaine (et parfois plus grave, la négligence) vis-à-vis de la maintenance des attractions est une source d'accidents graves. Dans cette affaire tous les acteurs à savoir parc, technicien, constructeur sont mis en cause, et nous rappellent que la formation et la sensibilisation aux risques dans les lieux de divertissement doivent être menées à bien à tous les échelons : de la conception à l'exploitation, de la direction du parc à la sensibilisation du public... sans pour autant créer la psychose. Là est toute la difficulté.

Source : d'après Yorkshire Today

 
 
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