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  En avant-première, nous vous faisons découvrir les projets des futurs parcs français et étrangers. Du stade embryonnaire, à la réalisation finale probable : enquêtes sur les parcs de demain.
   


A mi-chemin entre parc d'attractions et parc à thème. Voilà l'expérience que tente de construire le Grand Parc Médiéval depuis 2000. A l'horizon 2008, le Grand Parc Médiéval devrait accueillir les premiers de ses quelques 630 000 visiteurs annuels, sur un espace paysager et attractif de 30 hectares, avec pas moins de 12 attractions thématisées et 10 spectacles en vedette. Zoom sur un projet qui se révèle au grand jour, après des années de discrétion !

 

PARTIE 1/2
Le concept.

Pourquoi l'Aude ? Pourquoi le Grand Parc Médiéval ?

Méditerranéen par sa situation et sa culture, très tôt marqué par la colonisation grecque puis romaine, le département de l'Aude se caractérise par la diversité de ses paysages et de ses activités. Des contreforts de la Montagne Noire au piémon Pyrénéen et des influences climatiques océaniques aux méditerranéennes, l'Aude a toujours été une terre d'accueil et d'échanges.

C'est sans doute cette particularité qui explique la grande adaptabilité dont a témoigné l'économie audoise au travers des siècles. De l'abandondance du Pays de Cocagne, au Moyen-Age, à la riche tradition drapière sous l'Ancien Régime, en passant par l'essor industriel du XIX° siècle, sans oublier la formidable évolution viticole de ce siècle, les Audois ont toujours su accompagner les mouvements profonds de notre société et en faire des atouts plutôt que de les subir.

Ainsi la seconde moitié du XX° siècle aura incontestablement été l'ère de développement du tourisme. Là encore, le département aura su saisir sa chance puisque après la réussite en demi-teinte de l'aménagement du littoral par la Mission Interministérielle Racine, il aura développé un ambitieux programme de développement basé sur la valorisation de son patrimoine architectural unique. Aujourd'hui, châteaux et abbayes constituent les fleurons d'un destination touristique en plein essor, le Pays Cathare.

Parallèlement, des infrastructures touristiques de qualité se sont mises en place. Elles viennent renforcer l'attractivité naturelle d'un territoire qui, riche d'un environnement et d'un climat favorable, s'enorgueillit d'une gastronomie et d'un viticulture remarquables.

Située au carrefour de l'Europe méditerranéenne, l'Aude est à la fois un département de transit et une destination touristique de choix au coeur du Languedoc-Roussillon. L'accès immédiat à l'Autoroute des Deux Mers, la présence d'un aéroport actif- liaisons quotidiennes vers Londres, Bruxelles, Dublin ... , une gare SNCF qui accueille déjà des TGV, sont autant de points positifs à prendre en considération.

Si l'on excepte le tourisme balnéaire et la Cité de Carcassonne, l'intérieur du département n'a pas encore su tirer profit de ses autres ressources touristiques. L'arrière-pays, avec un positionnement fondé sur la richesse de ses sites (abbayes romanes, châteaux cathares, etc.), a su attirer une autre clientèle, cependant peu nombreuse au regard de la précédente, et qui étale ses séjours de Pâques à novembre.

La SOPREPARC

L'objectif du groupe d'entrepreneurs rassemblés dans la SOPREPARC est de permettre l'émergence d'un site de loisirs à destination d'un large public familial, avec l'ambition de devenir une référence dans l'univers des parcs d'attractions à thème.

Aujourd'hui, elle rassemble autour de ses initiateurs Michèle Azzopardi et Eric Péchadre, un certain nombre d'entrepreneurs privés ayant investi à titre individuel

En phase de réalisation, la SOPREPARC intégrera de nouveaux investisseurs dont notamment un opérateur spécialisé. Elle aura alors pour rôle de monter l'équipe managériale chargée de la concrétisation du projet, d'assurer la maîtrise d'oeuvre du chantier, de financer un certain nombre d'investissements liés à la production des spectacles et aux équipements d'exploitation initiaux.

En phase d'exploitation, la SOPREPARC aura pour vocation d'être la société gestionnaire du Grand Parc Médiéval, de financer le réinvestissement nécessaire (renouvellement des spectacles et attractions), d'être propriétaire de la marque, du fond de commerce et devenir à terme le propriétaire de l'ensemble du parc.

La SOPREPARC sera locataire des équipements mis à sa disposition par la Société d'Investissement du Parc (SIPARC) dans laquelle elle prendra une participation à hauteur de 1 Million d'Euros, afin de consolider les relations avec celle-ci.

La SIPARC

La Société d'Investissement du Parc (SIPARC) a pour vocation de porter les investissements lourds initiaux du parc (fonciers, immobiliers, attractions). C'est une structure d'aménagement sans salariés, qui n'assurera aucun nouvel investissement après ouverture du Grand Parc Médiéval.

Son capital social est évalué à 2.2 Millions d'Euros afin de faire face aux dépenses préalables (études complémentaires, préfinancements). La SIPARC sera configurée pour prétendre aux subventions d'investissement servies par les collectivités (évaluées à 40 % du total).

La SIPARC louera les équipements lourds à la SOPREPARC au travers d'un crédit-bail portant sur une durée estimée à 15 ans et calculé sur le solde des investissements financés après déduction des subventions.

Le programme d'investissements

De façon générale, l'évaluation du montant des investissements se veut "conservatrice" et s'entend hors taxes. La valorisation a été réalisée à partir des prix du marché en tenant compte de leur évolution potentielle sur la période du plan d'affaire. Le financement a été réparti entre les 2 structures juridiques impliquées à raison de :

SIPARC
58.83 M€
SOPREPARC
6.93 M€
TOTAL
65.76 M€

 

5 thèmes au service de l'Histoire

Vaste thème que celui du Moyen-Age ! L'équipe du projet porté par la Sopreparc (voir encadré ci-dessus) a décidé de retenir une période de deux siècles : entre le XII° et le XIV° siècle. C'est la médiévalité traitée sur la base de sa réalité de "monde nouveau" qui est mis en avant. Le fil conducteur de tout le parc repose sur une réalité historique : trois sociétés coexistaient au Moyen Age : ceux qui priaient, ceux qui travaillaient, et ceux qui combattaient. Ainsi retrouve-t-on ces thèmes dans trois pays du parc : la vie paysanne, la vie des moines, et la chevalerie. Deux thèmes viennent s'ajouter à ceux-là : le Village -la Main Street commerciale locale dirons-nous- et la forêt pleine d'aventures magiques.

Le Grand Parc Médiéval est un lieu de théâtralisation qui rassemble à la fois le ludique et l'histoire, l'aventure et le patrimoine, le passé et l'avenir... Les décors seront très présents, la reconstitution sera très poussée, à eux seuls, les bâtisses, maisons, murailles, ponts, écuries, châteaux, etc. offriront aux visiteurs un voyage fantastique à travers le temps. Les décors seront réalisés de telle manière que la restitution des matériaux et les méthodes de travail de l'époque soient respectées. Le parc contiendra 5 "univers" sur un espace de 30 hectares paysagés et boisés (hors réserve foncière de 200 ha et accès).

Petit tour d'horizon des attractions et spectacles de chaque univers.

Vous retrouverez ces symboles tout au long de l'article :
A voir, à visiter, à découvrir (animations à pieds)
Spectacles
Attractions précédées par une file d'attente.
Restaurants, réfectoire, ventes au comptoir, tavernes.


Le Village, lieu de vie et d'échanges

Le Village

Concentration de populations et d'activités, le village fortifié est le passage obligé tant à l'entrée qu'à la sortie du Grand Parc Médiéval. A son carrefour, les chemins mènent à la découverte des différents univers du Parc. On y trouve aussi les services généraux d'aide aux visiteurs et les boutiques de fin de visite.

Les ateliers vivants et les échoppes (une cinquantaine) permettent de se plonger dans la réalité de nombreux métiers disparus aujoud'hui : Maîtres terinturiers, drapiers, vanniers, sabotiers ou verriers... Mais aussi de découvrir les techniques ancestrales qui perdurent toujours avec les orfèvres, tailleurs de pierre, ébénistes, pâtissiers, etc.

Les quartiers du village :
L'enceinte fortifiée du village.
- Le quartier du lavoir : costumier, chapelier, dinandier...
- Le quartier des boutiques : épicier, fromager, charcutier, potier, armurier, coutelier, orfèvre, peintre...
- Le quartier des métiers : tailleur de pierre, boulanger, luthier, sculpteur de jeux en bois, sabotier, menuisier, souffleur de verre, vannier, alchimiste.

La halle offre tous les jours à 17 heures le marché médiéval, où l'on retrouve non seulement les produits mais aussi le folklore de la région. A l'heure des repas, on peut profiter de l'ombre pour y pique-niquer en famille.



Un grand souci du détail (Ici,pont à péage)

Saltimbanques
Sous la halle et dans les rues du village, animations permanentes avec saltimbanques, montreurs d'ours, troubadours, jeux de foire, etc.

Auberges
Un complexe de restauration présentant quatre auberges thématiques à l'ambiance et aux décors différents.
Une taverne et un point supplémentaire de vente à emporter sont situés dans le quartier des métiers.

La Chevalerie

Le château du Grand Parc Médiéval est le point haut du fief. Il est visible de toute part, et sa fonction est multiple. C'est un élément de décor essentiel, il abrite, dans son donjon une attraction forte (Drop and Shot), dans sa cour le "jeu de massacre" est le rendez-vous des plus téméraires, alors que dans son sous-sol le grand restaurant peut accueillir jusqu'à 720 couverts par service. Enfin, il sert de toile de fond au plus grand spectacle proposé dans le parc (4800 places assises) ...

Le Château
Le château est à la fois un centre symbolique et géographique d'où s'organise la vie du pays. Il s'étend sur 2 200 m² au sol. Le donjon (du XI° siècle) occupe l'un des angles, les trois autres sont occupés par des tours rondes flanquantes (XIII/XIV° siècle).

L'accès principal s'effectue par le pont-levis. Un accès secondaire est fortifié par deux petites tours défensives. Reliant les tours, des remparts crénelés forment le chemin de ronde. La cour intérieure est le passage obligé pour l'attraction du donjon, les salles voûtées du restaurant, et pour participer au jeu de massacre.

Vu de l'intérieur, le rempart fait une dizaine de mètres de haut. Autour du puits des souhaits et sous le chemin de ronde, différentes bâtisses sans caractère particulier (pierre, bois, torchis ... ) se blotissent et font office de file d'attente pour les différentes activités proposées au château (écurie, salle d'arme, forge, chapelle ...)



La Chevalerie, pays des plus téméraires.

Autour du château
L'armée levée pour attaquer la forteresse a dressé son camp fortifié par de hautes palissades. De l'armurerie aux couchages, en passant par la cantine, l'infirmerie et la forge, chacune des tentes a sa fonction propre et se visite librement. On s'approche du château ... Balistes, mangonneaux, trébuchets et autres machines de guerre sont en place. Tout est prévu pour comprendre leur fonctionnement et juger de leurs capacités dévastatrices. Le traitement de la file d'attente de la tour infernale permet de s'imprégner de l'ambiance du lieu. La cavalerie du Grand Parc Médiéval se compose d'une trentaine de chevaux destinés à assurer les différents spectacles du parc. Les écuries et les lieux de travail sont accessibles au public.


Catapultes et balistes ornent les alentours du château.

Le Drop & Shot et la Catapulte
Le donjon infernal (Drop & Shot - Tour de chute libre)
On accède à son sommet au moyen d'un étrange mécanisme. Après avoir apprécié le panorama, le système se détraque et entraîine les visiteurs dans les entrailles de la terre.

Le Jeu de Massacre est construit à l'intérieur de la cour du château contre le rempart. L'assistance est contenue par une barrière pour permettre au "bateleur" de chauffer le public.

Pour avoir une vue d'ensemble du parc, il est possible d'emprunter les embarcations qui traversent le lac et qui font halte dans les endroits stratégiques. De grandes barques (16 à 20 places) tractées par un câble sous-marin permettent de découvrir les différents univers du parc au fil d'une ballade sur l'eau. (tow-boats)

La Catapulte de tous les dangers : Secousses et grands frissons pour les occupants du boulet, propulsés au bout d'un bras de 30 mètres. (flat-ride de type Giant Frisbee).

Le Tournoi des Juniors reprend le principe traditionnel des caroussels en y ajoutant le plaisir des jeux d'adresse (bagues, cibles, joutes, etc.). Le résultat s'affiche à la fin du tour.

L'attaque du château
L'attaque du château (les tribunes sont disposées en arc de cercle et peuvent accueillir simultanément 4 800 spectateurs.)
Un manège, réservé au travail des chevaux, propose une animation-spectacle permanent ( 300 spectateurs ).

L'Enclos de combat à pied accueille tout au long de la journée des gens d'armes qui s'entraînent au maniement de l'épée. Des piquets fichés en terre délimitent le ring sur une cinquantaine de mètres carrés et des petites estrades en bois protégées du soleil par de simples dais, l'entourent.

L'Espace Tournoi est l'équipement qui permet au Grand Parc Médiéval de proposer à la fois un spectacle dans la journée aux visiteurs du parc et d'organiser en soirée le grand dîner-spectacle indispensable à l'animation de la zone hôtelière et à la centrale de réservation. Il est situé en bordure du parc et est accessible de jour par le parc, et en soirée par l'extérieur. Dans la journée, la capacité de ce lieu est de 2 200 personnes par représentation.

Le Grand Restaurant
Le Grand Restaurant du château (avec spectacle le midi) a pour vocation d'accueillir aussi bien les groupes constitués que les individuels ... et d'être opérationnel pour des services de 240 à 720 couverts. Le restaurant prestige est situé dans les hourds de la grosse tour ronde ce qui lui permet d'avoir une vue panoramique du Grand Parc Médiéval. La nécessité d'un tel équipement s'impose (presse, invités, séminaires, etc.) mais sa capacité est réduite ( 90 couverts).

Le dîner-spectacle qui se déroule durant 120 minutes dans l'espace Tournoi n'a rien à voir avec les joutes de l'après-midi. 840 convives peuvent y participer par service.


Le Dïner Spectacle : 840 visiteurs peuvent y prendre part (Photo : © Medieval Times)

La forêt : enchantements et maléfices.

Au-delà de sa fonction nourricière, la forêt du moyen âge est l'espace de tous les plaisirs, de tous les défis mais aussi de tous les dangers. Pour son côté le plus joyeux, elle abrite des lutins et les fées ... Mais attention, si elle protège les ermites, elle sert également de repère aux brigands et aux sorcières.

La fauconnerie
Les rapaces du Grand Parc Médiéval vivent et se reproduisent sur place, dans ce site protégé. Véritable conservatoire, la fauconnerie abrite, dès l'origine une centaine d'oiseaux de nombreuses espèces différentes. Ces espaces de vie et d'élevage se visitent entre les spectacles.

Dans une forêt de plus en plus profonde, sans trop s'en rendre compte, le visiteur est amené de l'extérieur à l'intérieur. Le cheminement est thématisé de telle manière à ce qu'il fasse découvrir les différents aspects de la forêt du moyen âge.


La forêt : entre plaisir et danger.

La forêt enchantée : un monde fait sur mesure pour le jeune public

Les carrioles des maléfices
La forêt enchantée
: elfes, magiciens, gnomes ... Mais aussi jouets et chevaux de bois. C'est le coin des tous petits, pensé tout à la fois pour que les plus jeunes découvrent la magie et passent des moments merveilleux.

Mad-House
Au bord d'une clairière, une maison vide dont le propriétaire, magicien puissant, peut revenir à n'importe quel moment. Chaque objet recèle des pouvoirs magiques qui s'exécutent au passage des visiteurs ou lorsqu'on les touche ... Dans l'une des pièces, le public s'installe sur des sièges sécurisés autour desquels la pièce exécute des révolutions complètes.

Le vol des rapaces
Depuis longtemps déjà l'homme dresse les rapaces ... Le travail sur le scénario et la mise en scène du spectacle feront en sorte qu'il ne s'agisse pas d'une simple démonstration d'oiseaux en vol, mais d'une création originale et passionnante. Il accueille au départ 2 050 spectateurs. Le théâtre de la forêt n'est pas visible de l'extérieur car ses murs sont camouflés par la végétation. Il accueille 816 personnes qui font face à un large espace scénique. Le Théâtre de marionnettes, en lisière du bois, une dizaine de rangées de bancs de bois (320 places) font face à un castel miniature au décor féerique. Sa décoration chatoyante évoque un château de dessins animés. La plus grande tour atteint 6 mètres.


La forêt maléfique.

La Vie Paysanne

Autour de la ferme, toutes les composantes de la vie paysanne et campagnarde sont rassemblées. La nature prend ici le pas sur l'homme. Lieu de vie et lieu de travail, c'est autour des maisons au toit de chaume, dans un joyeux tintamare que se côtoient vaches, cochons, animaux de basse-cour, mais aussi outils agraires et de labour.

La partie bâtie du territoire "ferme" se compose en fait de deux parties bien distinctes. D'un côté une petite agglomération de cahutes représente l'habitat rural au début du Moyen-Age et de l'autre, une ferme plus "fortifiée" telle qu'on pouvait la voir à la fin du quinzième siècle.

La ferme

La ferme de l'an mil occupe 2 500 m², délimitée par des murets qui forment des parcelles et des enclos, quelques cultures vivrières. L'ensemble bâti représente une dizaine d'habitats groupés.

La ferme fortifiée est contenue dans une enceinte formée par ses bâtiments et une muraille... la terre battue est omniprésente, sauf dans l'habitation.

Près de 250 animaux, issus des anciennes souches, sont mis en valeur dans un environnement adapté.


La Vie Paysanne

Arboretum, oliveraie, moulin.
Au bord de l'oliveraie, une halle circulaire couverte abrite le moulin à huile. La meule, animée par un âne, tourne sans cesse.

Les principales cultures vivrières anciennes mettent en évidence les vieux légumes. L'arboretum, riche de plus de 170 variétés d'arbres, d'arbustes et de plantes méditerranéennes, est conçu comme un sentier botanique. Il reste une parcelle vivante et évolutive.

Les ailes du moulin-à-vent tournent. Le blé arrive, hissé dans l'édifice, il est écrasé par les molles. Le moulin est construit en bois sur un socle en cône et pivote à l'aide d'une poutre déplacée au mieux du vent.

Les water-chutes
C'est du point le plus haut du Grand Parc Médiéval qu débutera la descente vertigineuse vers les enfers des eaux troubles du lac, à bord de barques (16 à 20 passagers)

Pique-nique
Trois points de vente à emporter sont répartis dans cet univers : à la ferme, au moulin à huile et au moulin à vent. Des espaces couverts très simples (pilotis et bardages) sont disposés ça et là, pour proposer de l'ombre aux consommateurs.

La Vie des Moines

Les jardins, le vignoble
L'Abbaye s'articule autour d'un cloître pré-roman, de l'église, du réfectoire et de quelques bâtiments d'usage. Le jardin d'agrément du cloître a un puits.

A l'image du mythique jardin d'Eden qui comporte à la fois des nourritures terrestres et spirituelles, dans ces refuges intimes qui embaument, poussent des fruits (cassis, framboises, mûres) et des graminées. Le tout est savamment agencé dans de grands carrés d'osier tressé. Autour de quelques bâtisses, un mur d'enclos et ses différents accès.

Le bâtiment dédié au vin, explique l'évolution du travail de la vigne, des Romains à nos jours, en passant par le Moyen-Age. Un muret couronné de pierres sèches crée un enclos autour des vignes proches du bâtiment.


La vie des moines : paisible pays.

Le Cinéma dynamique
Confortablement installés dans un char ou à cheval sur de fougueux destriers... Les spectateurs découvrent l'épopée Cathare à travers le département de l'Aude. Découvertes, émotions, frissons. On y accède au travers d'une file d'attente thématisée qui présente dans des vitrines animées la vie quotidienne des moines au Moyen-Age. (cellules, salle de toilette, scriptorium, atelier de reliure, bibliothèque, hôpital.

Le labyrinthe
Le labyrinthe des palissades est constitué de toutes les palissades, clôtures, barrières, murets, haies vives, portes et portillons qui pouvaient servir à délimiter les espaces de la vie médiévale. En surplomb, un chemin de ronde permet à tous de voir, d'aider ... ou de tromper les visiteurs égarés.

A bord d'embarcations rondes thématisées en gigantesques tonneaux, les passagers vont connaître de nombreuses péripéties pour arriver dans les eaux calmes du lac du Grand Parc Médiéval. Courants, torrents, chutes, éclats de rire et éclaboussure. (raft ride)

Le réfectoire
Le réfectoire occupe toute l'aile ouest de l'abbaye. C'est le restaurant "libre-service" du parc (450 couverts). Au sud, un corps de bâtiment, abrite à la fois la file d'attente du restaurant et un ensemble d'ateliers et boutiques traitant du papier, des encres, des plumes, et des enluminures.

 


Notre avis pour conclure

La comparaison avec le Grand Parc du Puy-du-Fou est facile : spectacles, décors, ateliers artisanaux, grands espaces, tournoi de chevaliers, attaque du château et ... attractions ! Et c'est là que le Grand Parc du Médiéval se démarque de ses inspirations. De toute évidence, le Grand Parc Médiéval tente l'expérience tant rêvée et rarement réalisée de concilier culture, apprentissage et vrai amusement, digne des plus grands parcs de loisirs en Europe.

Le Grand Parc présente des atouts non négligeables : une situation géographique privilégiée, à la croisée des chemins touristiques vers l'Espagne (pour dire : 483 000 visiteurs de Port Aventura se sont arrêtés dans l'Aude avant de passer la frontière !) , un contenu culturel sans fin, et des animations certes déjà vues ailleurs, mais éprouvées, et agrémentées d'une thématisation et d'une scénarisation à la sauce médiévale encore jamais vues. Le concept du dîner-spectacle est un atout, quasi-unique en Europe, qui incitera la clientèle à rester une nuit en plus aux alentours du parc.

Un projet pas si "timbré" que ça ! (*)

A suivre.

Le Grand Parc Médiéval a été nominé dans la catégorie "Meilleur projet français" lors de la cérémonie des ParkOtheK-Parksmania Awards 2003, pour la qualité et l'originalité du concept.

(*) Un peu de culture.

A la ParkOtheK, on aime vous en apprendre sur les parcs, et pourquoi pas en profiter pour vous cultiver un peu ? Le jeu de mot final aurait pu ne pas être compris par la plupart d'entre vous, alors petite explication.

L'expression populaire française "être timbré" pour désigner le fait d'"être fou" nous vient du Moyen-Age. Le timbre est la calotte d'un casque de chevalier... lorsque le preux combattant se prenait un coup sur la tête, il était "timbré". L'Histoire de nous dit pas dans quel état il ressortait de la bataille après ça, mais on le devine aisément !

 

Les illustrations sont tous droits réservés SOPREPARC, et ont été reproduites avec autorisation.


Simon Bourlet

ParkOtheK - Rubrique Projet - Mai 2005 - Contact : Simon Bourlet