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Dans la première partie qui suit, vous ne lirez pas d'éléments concernant les attractions et activités proposées dans ce parc, mais plutôt les étapes et les démarches de création d'un centre de loisirs, loin d'être aisées et rapides.
L'intérêt du projet est validé par de nombreux interviews, études documentaires, rencontres avec des médecins, scientifiques, spécialistes des parcs, décideurs économiques régionaux.
un "groupe de travail" sur le BIOSCOPE à la Région Alsace se crée pour se tenir informé des résultats des études de faisabilité. A ce stade, la Région Alsace n'est pas encore directement impliquée.
que se manifeste le groupe " S.A Parc Astérix " (nouvellement renommé " Grévin et Cie "). Il confirme son intérêt d'être l'opérateur privé pour ce projet.
Les actionnaires du SYMBIO sont :
c'est le lancement de l'appel à candidatures d'opérateurs privés pour la conception, la réalisation, le financement, et l'exploitation du BIOSCOPE. Le 26 octobre 98, sur 8 candidats, 4 sont retenus par le SYMBIO :
Les opérateurs viennent en janvier 99 visiter tous les sites alsaciens et rencontrer leurs responsables.
3 des 4 opérateurs candidats déposent un dossier de présélection des sites candidats qui leur paraissent adaptés au projet BIOSCOPE (l'équipe Astérix-Vivendi s'est retirée en janvier, le groupe Vivendi renonçant à l'activité tourisme). Quatre sites restent en lice à la suite de cette présélection :
Le 15 juillet,
Les oppositions écologistes s'organisent : Sodeteg a du renoncer au Centre Alsace, notamment en raisons de ces oppositions. Les écologistes d'Alsace Nature s'opposent désormais au site de Bischoffeim.
les opérateurs, à la demande du SYMBIO déposent un complément d'offre. Les deux exploitants pressentis (Cie des Alpes pour Fougerolle, Parc Astérix pour Sodeteg) confirment leur intérêt pour ce projet.
le SYMBIO décide de ne retenir aucune des offres en l'état, mais d'engager la négociation.
3 réunions de négociations se tiennent à Paris avec les deux opérateurs : Sodeteg et Fougerolle. A l'issue de ces trois réunions, soit fin janvier 2000 :
à l'invitation du Préfet de Région, les décideurs concernés, Présidents de la Région et du Département se réunissent. A l'issue de cette réunion, ils annoncent une position commune :
Les deux opérateurs sont invités à répondre avant l'été à trois questions nécessaires à la poursuite des négociations :
les opérateurs Sodeteg et Fougerolle, répondent sans apporter les assurances attendues par le SYMBIO sur l'engagement d'un exploitant.
le SYMBIO réaffirme les principes fondamentaux du BIOSCOPE :
Mais il autorise les candidats à présenter une proposition alternative ou différemment phasée, facilitant la recherche d'un exploitant, exigence absolue du SYMBIO pour poursuivre le projet. Le SYMBIO informe de cette décision les deux candidats encore en lice (Sodeteg et Fougerolle) mais également ceux qui avaient été retenus en octobre 98 mais n'avaient pas remis d'offre (l'EDA et Vivendi-Astérix), respectant ainsi une stricte égalité entre les candidats. A l'issue de cet ultime délai d'un mois, le SYMBIO jugera de poursuivre ou de renoncer à la réalisation du BIOSCOPE.
En revanche il ressort de cette ultime consultation que le candidat "Groupe Parc Astérix " répond à la fois aux objectifs du SYMBIO rappelés ci-dessus et à ses exigences. Il se propose en effet d'être concepteur, réalisateur, investisseur partiel et exploitant du parc. Le SYMBIO décide donc de retenir PARC ASTERIX comme seul et unique candidat au projet. Il autorise de ce fait son Président à négocier avec ce candidat toutes modifications et améliorations nécessaires au rapprochement de son offre avec les objectifs du SYMBIO.
Ceci pour deux motifs :
La collectivité s'engage dans la convention sur la mise à disposition de ces terrains, selon un phasage correspondant aux besoins exprimés par le groupe Parc Astérix :
L'investissement total du parc sur 8 à 10 ans s'élèvera à 400 MF, dont 200 MF à l'ouverture du parc en avril 2004. La collectivité participera à ces dépenses à hauteur de 200 MF, dont 100 MF à l'ouverture du parc.
Ils ont présenté à la population locale invitée les grandes lignes du projet. Olivier de Bosredon a brossé un tableau des principales thématiques qu'abordera ce parc de loisirs, dont l'ambition est de faire repartir le visiteur avec un double bénéfice :
L'objet de cette réunion était également de répondre aux interrogations légitimes de la population d'Ungersheim et des environs sur des conditions et les conséquences de la présence d'un tel parc. Hubert Haenel a expliqué que le choix d'une implantation dans le bassin potassique répond à une volonté d'aménagement du territoire et de développement touristique. Par ailleurs la localisation d'un tel équipement ne manquera pas d'avoir des effets positifs sur l'économie locale, tant en terme d'emplois créés sur le site que de retombées directes. Avec à ses côtés un opérateur global tel que le groupe Grévin et Cie, réunissant à la fois des références de qualité dans la conception et la réalisation de parcs de loisirs, et une solide expérience du financement et de l'exploitation de ce type de structures, le BIOSCOPE devrait ouvrir ses portes en Alsace pour la saison 2003. Simon BOURLET |
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